Un jour tu es parti sous terre ou dans le ciel
Pour goûter au repos que l'on dit éternel
Rejoindre les copains qui t'avaient précédé
Et courtiser les muses de l'autre côté.
Et nous sommes restés gros Jean comme devant
Nous tous qui nous sentions pareils à des enfants.
Qui auraient grandi à l'ombre de ta moustache
Tu nous avais appris à crier : « mort aux vaches ! »
Sur un air de guitare et sans mâcher les mots,
Et surtout à être bons pour les animaux.
Au refrain
Au bord de notre mer Méditerrannée
Tu reposes là où jadis tu étais né
Et je soupçonne que tu ne dors que d'un œil
Pour regarder passer quelque vestale en deuil
Que le vent déshabille d'un geste fripon
Comme pout te montrer l'envers de ses jupons.
Au refrain
Ils ont fait ton éloge et célébré tes vers
Ils ont failli te faire porter l'habit vert
Et à titre posthume ils sont encore capables
De faire de toi un poète respectable
Toi qui ne respectais pas grand chose avoue-le
Et suivais simplement une autre route qu'eux.
Au refrain
Voici que moi aussi je viens faire un discours
Pardonne-moi de ne pas le faire plus court
Et si tu peux m'entendre depuis l'au-delà
Continue je t'en prie de nous donner le “la”
Raconte-nous comment ça se passe là-bas
Si tu t'y plais au point de n'en revenir pas.
Au refrain
…Rejoindre les copains qui t'avaient précédé
Et courtiser les muses de l'autre côté.
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